… UNE HISTOIRE
Devenu propriétaire des lieux vers 1845, le shériff Hubert Williams qui habitera cette demeure jusqu’en 1890. La propriété passe ensuite dans les mains de ses héritiers et la maison est louée, en 1910, au major Tancrède Rinfret, à la veuve de Samuel Rinfret et à l’agent R. Mackey Rinfret.
La propriété est vendue à dame J. S. Painchaud en 1913. propriétaire des lieux vers 1845, le shérif William Smith Sewell (1798-1866) fait entreprendre en 1850 la construction d’une maison en pierre à deux étages. Dame J. W. Home, une enseignante, occupe le numéro 15 de la rue Sainte-Ursule en 1876. Cette année-là, la propriété est vendue par le shérif à la veuve.
Certains bâtiments ont toujours ces passages, mais d’autres ont été fermés pour y aménager des espaces habitables, agrandissant ainsi le logement. En se promenant dans le Vieux-Québec et en portant bien attention, on voit à l’occasion des «cicatrices» de ces passages.
En effet, sur des murs de pierre, on distingue parfois la présence d’un arc de décharge qui ne sert plus, mais qui révèle la présence ancienne d’un de ces passages.
Anciennement, dans la ville intra-muros, mais également dans les Faubourgs, les habitations étaient construites en bordure de la rue. Ces maisons avaient des arrières-cours au fond desquelles se trouvaient les dépendances, c’est-à-dire les écuries et hangars. Il y avait rarement des ruelles, de sorte que pour y accéder, les édifices étaient percés, de l’avant vers l’arrière, de passage cocher.